Paroles de Francis Cabrel Encore et encore
D'abord vos corps qui se séparent
T'es seule dans la lumière des phares
T'entends, à chaque fois que tu respires
Comme un bout de tissu qui se déchire
Et ça continue, encore et encore
C'est que le début, d'accord, d'accord
L'instant d'après, le vent se déchaîne
Les heures s'allongent comme des semaines
Tu te retrouves seule, assise par terre
À bondir à chaque bruit de portière
Mais ça continue, encore et encore
C'est que le début, d'accord, d'accord
Quelque chose vient de tomber
Sur les lames de ton plancher
C'est toujours le même film qui passe
T'es toute seule au fond de l'espace
T'as personne devant
La même nuit que la nuit d'avant
Les mêmes endroits, deux fois trop grands
T'avances comme dans des couloirs
Tu t'arranges pour éviter les miroirs
Mais ça continue, encore et encore
C'est que le début, d'accord, d'accord
Quelque chose vient de tomber
Sur les lames de ton plancher
C'est toujours le même film qui passe
T'es toute seule au fond de l'espace
T'as personne devant
Personne
Faudrait que t'arrives à en parler au passé
Faudrait que t'arrives à ne plus penser à ça
Faudrait que tu l'oublies à longueur de journée
Dis-toi qu'il est de l'autre côté du pôle
Dis-toi surtout qu'il ne reviendra pas
Et ça te fait marrer, les oiseaux qui s'envolent
Les oiseaux qui s'envolent
Les oiseaux qui s'envolent
Tu comptes les chances qu'il te reste
Un peu de son parfum sur ta veste
Tu avais dû confondre les lumières
D'une étoile et d'un réverbère
Mais ça continue, encore et encore
C'est que le début, d'accord, d'accord
Et ça continue, encore et encore
C'est que le début, d'accord, d'accord
Y a des couples qui se défont
Sur les lames de ton plafond
C'est toujours le même film qui passe
Toute seule au fond de l'espace
T'as personne devant
Personne
Quelque chose vient de tomber
Sur les lames de ton plancher
C'est toujours le même film qui passe
T'es toute seule, au fond de l'espace
Personne devant, personne
Y a des couples qui se défont
Sur les lames de ton plafond
C'est toujours le même film qui passe
Le même film qui passe
Paroles de Francis Cabrel Encore et encore

1. Quel est le thème principal de la chanson ?
Le thème principal de "Encore et encore" est la répétition et la monotonie de la vie, ainsi que le désir de s'en échapper. La chanson explore les sentiments de lassitude, de frustration et de désespoir face à une existence qui semble se répéter sans fin. Le narrateur exprime son envie de briser ce cycle et de trouver une échappatoire à cette routine oppressante.
2. Qui est le narrateur ?
Le narrateur est une personne qui se sent piégée dans une vie monotone et répétitive. Il exprime sa lassitude et son désespoir face à une existence qui semble se répéter sans fin. Le narrateur est mélancolique et résigné, cherchant désespérément une issue à cette routine oppressante.
3. Quel est le contexte historique ou culturel de la chanson ?
"Encore et encore" est une chanson de Francis Cabrel, sortie en 1980 sur l'album "Fragile". Elle s'inscrit dans le contexte de la musique pop-rock française des années 1980, une période marquée par des chansons qui explorent les thèmes de la monotonie de la vie, de la lassitude et du désir d'échapper à la routine. La chanson reflète également une époque où les sentiments de frustration et de désespoir face à une existence répétitive sont des sujets courants dans la musique populaire.
4. Quels sont les sentiments ou émotions exprimés ?
Les sentiments exprimés dans la chanson sont la lassitude, la frustration, le désespoir et la résignation. Le narrateur ressent une grande fatigue et un sentiment d'oppression face à une vie qui semble se répéter sans fin. Il exprime également un désir ardent de briser ce cycle et de trouver une échappatoire à cette routine oppressante. La chanson transmet une émotion de tristesse et de mélancolie, mais aussi une lueur d'espoir dans la quête d'une vie meilleure.
5. Y a-t-il des métaphores, symboles ou images récurrentes ?
Oui, plusieurs métaphores et symboles sont utilisés dans la chanson. Par exemple, "D'abord vos corps qui se séparent" symbolise la rupture et la séparation. "T'es seul dans la lumière des phares" évoque la solitude et l'isolement. "Comme un bout de tissu qui se déchire" représente la fragilité et la déchirure. "Les mêmes nuits que la nuit d'avant" symbolise la répétition et la monotonie. Ces images récurrentes renforcent l'idée de la répétition et de la monotonie de la vie.
6. Quelle est la structure de la chanson ?
La structure de la chanson est composée de couplets et de refrains. Les couplets décrivent les sentiments de lassitude, de frustration et de désespoir du narrateur, tandis que le refrain "Encore et encore" revient régulièrement pour renforcer le thème principal de la répétition et de la monotonie. Cette structure permet de créer une progression émotionnelle, chaque couplet ajoutant une nouvelle dimension aux sentiments et aux descriptions du narrateur. La répétition du refrain ancre le message central dans l'esprit de l'auditeur.
7. Quel est le message ou la morale de la chanson ?
Le message central de la chanson est que la répétition et la monotonie de la vie peuvent être oppressantes et source de désespoir. Le narrateur exprime son désir ardent de briser ce cycle et de trouver une échappatoire à cette routine oppressante. La chanson invite les auditeurs à réfléchir sur leur propre vie et à chercher des moyens de briser les cycles répétitifs et monotones qui peuvent les oppresser.
8. Comment la musique et les paroles interagissent-elles ?
La musique de "Encore et encore" est probablement mélancolique et introspective, avec des arrangements qui soutiennent les paroles et créent une atmosphère de lassitude et de désespoir. La mélodie et les arrangements sont conçus pour être simples mais puissants, afin de toucher un large public et de les inciter à réfléchir sur la répétition et la monotonie de la vie. Les paroles, quant à elles, sont poétiques et évocatrices, utilisant des métaphores et des images pour illustrer les sentiments de lassitude et de désespoir. L'interaction entre la musique et les paroles crée une expérience immersive pour l'auditeur, le plongeant dans l'univers émotionnel du narrateur.
9. Y a-t-il des références à d'autres œuvres ou artistes ?
Il n'y a pas de références explicites à d'autres œuvres ou artistes dans la chanson. Cependant, "Encore et encore" s'inscrit dans une tradition musicale qui explore les thèmes de la monotonie de la vie, de la lassitude et du désir d'échapper à la routine. Elle pourrait être rapprochée d'autres œuvres de la chanson française ou internationale qui traitent de sujets similaires, telles que les chansons de Jacques Brel, Léonard Cohen ou encore les compositions de Pink Floyd, qui explorent des thèmes de répétition et de monotonie.
10. Quelle est l'intention de l'auteur ou du compositeur ?
L'intention de Francis Cabrel semble être d'explorer les sentiments de lassitude, de frustration et de désespoir face à une vie monotone et répétitive. Il souhaite exprimer le désir ardent de briser ce cycle et de trouver une échappatoire à cette routine oppressante. Cabrel utilise des métaphores et des images poétiques pour illustrer la répétition et la monotonie de la vie, invitant les auditeurs à réfléchir sur leur propre existence et à chercher des moyens de briser les cycles répétitifs et monotones qui peuvent les oppresser.
11. Comment la chanson est-elle perçue par le public ?
"Encore et encore" est perçue comme une chanson mélancolique et introspective, touchant un large public grâce à ses paroles universelles et évocatrices. Les auditeurs sensibles aux thèmes de la monotonie de la vie, de la lassitude et du désir d'échapper à la routine pourraient particulièrement apprécier cette chanson. La description des sentiments de lassitude, de frustration et de désespoir du narrateur est susceptible de résonner avec ceux qui ressentent une certaine oppression face à une existence répétitive.
12. Y a-t-il des jeux de mots, des doubles sens ou des ambiguïtés ?
Il n'y a pas de jeux de mots évidents dans le texte, mais certaines images peuvent être interprétées de manière symbolique. Par exemple, "D'abord vos corps qui se séparent" symbolise la rupture et la séparation. "T'es seul dans la lumière des phares" évoque la solitude et l'isolement. "Comme un bout de tissu qui se déchire" représente la fragilité et la déchirure. Ces ambiguïtés enrichissent le texte et permettent à chaque auditeur d'y trouver sa propre interprétation.